Mon Cerveau à l'école

Quelques éléments de sciences cognitives pour les enseignants et les parents

Qui sommes-nous ?

L’équipe de Neuroimagerie du Développement fait partie du laboratoire de Neuroimagerie Cognitive, dirigée par Stanislas Dehaene et se situe à Neurospin, sur le plateau de Saclay (université Paris-Saclay)

Post-Docs

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ChenXi HE

Post doc dans l’équipe de Stanislas Dehaene


Durant sa thèse et son premier post-doctorat, ChenXi a étudié comment la distinction animé/inanimé dans  le réseau cérébral visuel ventral est guidé par des influences perceptuelles et conceptuelles.



Actuellement elle travaille sur in projet éducatif impliquant la mise en place d’interventions mathématiques (arithmétique et géométrie) chez les enfants de CP et elle étudiera les changements neuraux correspondant en IRM fonctionnelle.
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XiaoXia FENG

Post doc dans l’équipe de Ghislaine Dehaene-Lambertz


Xiaoxia a effectué sa thèse au laboratoire de neurosciences cognitives et apprentissage à l’université normale de Pékin.
Elle est intéressée aux bases neurales du développement typique et atypique de la lecture en utilisant la technique d’IRM fonctionnelle.
Durant sa thèse, elle a pu collaborer avec Ghislaine Dehaene-Lambertz au sein du laboratoire NeuroKidsLab pendant 10 mois afin de mener une étude cross-culturelle qui combinait des données d’IRMf chez des enfants français et chinois. Elle a pu étudier
1 ) si le réseau cérébral de la lecture était universel ou bien « langage-spécifique » à travers différents systèmes d’écriture
2) si il existait des différences cross-linguistiques dans les bases neurales de la dyslexie développementale.
XiaoXia est de retour au NeuroKidsLab depuis août 2019 afin d’effectuer son post-doctorat.
Elle espère que ses travaux auront des implications dans l’identification et la rééducation des enfants qui présentent des difficultés en lecture.
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Ana Flo

Post Doc dans l’équipe de Ghislaine Dehaene-Lambertz

Ana s’intéresse au développement cognitif précoce et à la relation et l’interaction de celui-ci avec la maturation cérébrale.
Plus spécifiquement, Ana étudie les habilités des nourrissons d’extraire les régularités depuis les « entrées » (l’input) qu’ils reçoivent et comment ceci est encodé et représenté dans le cerveau. Pour cela, elle utilise essentiellement des enregistrements en électroencéphalographie (EEG).
Par exemple, dès la naissance, les bébés peuvent très rapidement (après seulement quelques minutes) extraire des « mots » depuis une séquence de syllabes entendues en identifiant les syllabes qui apparaissent toujours ensemble. Mais qu’est-ce que les nourrissons repèrent exactement et qu’est-ce qu’ils encodent vraiment ensuite ? Ce sont des questions importantes pour la compréhension de l’apprentissage des nourrissons pendant le développement.
Avant de rejoindre l’équipe du neurokidslab, Ana a effectué sa thèse à SISSA (Trieste, Italie). Elle a étudié comment les nourrissons de quelques mois commencent à segmenter et identifier la structure dans la parole en utilisant des indices distributionnels et prosodiques. Pour cela, elle a utilisé la NIRS et des techniques d’eye-tracking.
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Milad Eckramnia

Post Doc dans l’équipe de Ghislaine Dehaene-Lambertz

Est-ce que les nourrissons, avant d’utiliser le langage, ont d’autres moyens d’élaborer leurs hypothèses et de prendre une décision logique “robuste”? Sont-ils capables de faire des associations dans un cadre symbolique abstrait avant l’emprise du langage ?
Durant son post-doctorat, Milad aborde ces deux questions avec des expériences utilisant l’électroencéphalographie (EEG) chez des nourrissons âgés de 5 mois environ. D’une part, Milad examine la négation comme une primitive à la logique primaire afin d’évaluer si les nourrissons sont capables de comprendre et d’utiliser la négation dans un contexte simple d’associations mot-objet.
D’autre part, en collaboration avec d’autres collègues, Milad essaie d’examiner la nature des associations que font les nourrissons entre objets et mots en évaluant une caractéristique spécifique qui est la réversibilité des associations ( Si AB alors BA). Cette caractéristique est intrinsèque aux associations que nous effectuons en tant qu’adultes et rend l’association abstraite mais qui jusque-là a été très difficilement observable chez d’autres espèces animales.
Avant de rejoindre l’équipe de Ghislaine Dehaene-Lambertz, Milad a effectué sa thèse à SISSA en Italie, dans le laboratoire du Pr Jacques Mehler où il a travaillé sur l’inférence et la compréhension des flèches comme un icône symbolique chez les nourrissons pré-verbaux en utilisant des techniques d’eyetracking et de pupillométrie.

Thésards/Doctorants

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Giulia Gennari

Giulia effectue sa thèse sous la supervision Ghislaine Dehaene-Lambertz.

Giulia a fait des études en psychobiologie (license) et en neurosciences (master).
L’objectif général de sa thèse est d’accéder au contenu représentationnel du cerveau du nourrisson.
A travers son premier projet de recherche, elle a investigué la perception des phonèmes chez les bébés de 3 mois. Les phonèmes constituent la première étape nécessaire et fondamentale pour la compréhension du langage. Comment sont-ils représentés chez des bébés qui ne parlent pas encore ? Dans son expérience, les bébés ont écouté différents types de syllabes pendant que leurs réponses cérébrales étaient enregistrées grâce à un filet prototype d’enregistrement EEG à haute densité (256 électrodes). Les données ont ensuite été analysées grâce à des techniques de « machine learning » permettant d’explorer comment les sons sont encodés (déjà) sous un format phonologique ou de façon plus direct sous des aspects acoustiques de bas niveau.
Pour ses futurs projets de recherche de sa thèse, Giulia souhaiterait travailler sur les signaux neuraux prédictifs.
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Shruti Naik

Shruti effectue sa thèse sous la supervision de Ghislaine Dehaene-Lambertz et Demian Battaglia.

Shruti a obtenu son master au laboratoire de sciences cognitives, IIIT Hyderabad. 
Initialement étudiante en sciences informatiques, Shruti s’intéresse maintenant à comprendre comment les dynamiques temporelles du cerveau des nourrissons se déroulent pendant le premier semestre de vie.
Durant sa thèse, elle essaie des algorithmes de « machine learning » sur des données EEG (séries temporelles) recueillies chez des bébés afin d’identifier des états cérébraux cognitivement pertinents. Elle travaille également sur la façon dont ces états se succèdent dans le temps au niveau de chaque essai et dans quelle mesure (et comment) l’ordre temporel de ces états diffère à travers différents âges maturationnels.
Dans le futur, elle étudiera la relation entre les dynamiques cérébrales et le rôle de la myélinisation (substance blanche) qui évolue rapidement pendant les 6 premiers mois de vie.
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Cassandra POTIER-WATKINS

Cassandra effectue sa thèse sous la direction de Stanislas DEHAENE.

Cassandra a effectué ses études dans le domaine des applications des sciences cognitives à l’éducation.
Elle s’intéresse à la fois à la compréhension, à travers l’imagerie et le comportement, de comment nos cerveaux acquièrent des habiletés culturelles telles que la lecture et les mathématiques, ainsi qu’à la création d’outils éducatifs appliqués afin d’encourager l’épanouissement des enfants.
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Lucas Benjamin

Lucas effectue sa thèse sous la supervision de Ghislaine Dehaene-Lambertz.


Lucas a obtenu un diplôme d’ingénieur de Centrale Supélec et un Master de Bio informatique à l’université Paris-Sud.


L’objectif de sa thèse est de mieux décrire les mécanismes qui permettent aux nouveaux-nés de comprendre la parole. Pour cela, il s’intéresse notamment à l’extraction des statistiques et des régularités dans la parole ainsi qu’aux représentations mentales qu’en fait le nourrisson. Une première étude chez les nourrissons de 2 jours à l’aide de l’EEG tente de mieux comprendre la découverte et la reconnaissance des mots par le très jeune bébé. Par la suite, une modélisation mathématique de ces mécanismes d’apprentissage est envisagée.
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Pauline Martinot

Pauline effectue son doctorat avec Ghislaine Dehaene-Lambertz, sur les mécanismes et les déterminants des acquisitions du langage oral et du langage écrit chez les enfants. 



Pauline a obtenu sa thèse de médecine en 2020, elle est médecin spécialiste de santé publique à Paris, et s’intéresse aux ponts qu’on peut faire entre les neurosciences, la santé dès le plus jeune âge, les apprentissages à l’école, l’éducation nationale (les politiques publiques) et le bon développement des enfants in fine.  
Toute une partie de sa thèse porte sur la découverte des circuits qui portent la syntaxe de notre langue française dans le cerveau des enfants qui apprennent à lire (elle effectue des tests neuro-psychologiques et des exercices dans les IRM fonctionnelles). Par ailleurs, Pauline développe une approche méta des apprentissages avec les analyses des données de l’éducation nationale sur ce qui fait progresser les enfants en France.


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Marie Lubineau

Marie effectue sa thèse sous la supervision de Stanislas Dehaene

Marie a obtenu un diplôme d’ingénieur en biophysique à l’ESPCI Paris.






Elle effectue une thèse CIFRE avec les écoles CERENE dirigées par Hervé Glasel qui accueillent des enfants souffrant de troubles des apprentissages.
Cette thèse a deux objectifs majeurs : développer une batterie de tests pour permettre un diagnostic plus précis de la dyslexie chez l’enfant et améliorer les solutions qui existent aujourd’hui pour essayer d’y remédier. Pour cela, elle va mettre au point de nouveaux tests fondés sur le modèle de Naama Friedmann (https://www.college-de-france.fr/site/stanislas-dehaene/seminar-2015-02-10-11h00.htm) qui stipule qu’il existe autant de dyslexies que d’étapes pour lire un mot à haute voix et elle étudiera l’efficacité des solutions proposées sur le marché.

Diplômée du Cogmaster, Marie est aujourd’hui ingénieure de recherche au sein de l’équipe depuis octobre 2016. Elle coordonne et participe à l’organisation de l’ensemble des études bébés et enfants du NeurokidsLab. Elle travaille principalement sur le projet européen BABYLEARN : « les mécanismes de l’apprentissage chez le nourrisson : Statistiques, règles et symboles. Etudes en Neuroimagerie ». Elle contribue également au site du laboratoire UNICOG https://moncerveaualecole.com/ et rédige les newsletters afin de vous informer des dernières études réalisées au NeurokidsLab. Ergothérapeute de formation, elle a travaillé environ 15 ans avec des enfants présentant des troubles des apprentissages (dyslexie, dyspraxie, TDAH…). Elle s’est ensuite tournée vers la recherche en sciences cognitives, en particulier dans le domaine du développement cognitif typique et atypique et des applications des sciences cognitives à l’éducation. Elle est par ailleurs membre active de l’association de vulgarisation des sciences cognitives Cognijunior https://cognijunior.org/.

Equipe logistique et technique

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François Leroy

Ingénieur de formation, François a soutenu sa thèse en 2011, supervisée par Ghislaine Dehaene-Lambertz, sur l’anatomie en imagerie par résonance magnétique (IRM) des aires du langage au début de la vie.

Il s’est particulièrement intéressé à l’asymétrie des régions du langage, en particulier dans la région du sillon temporal supérieur. Plus récemment, François s’est tourné vers l’électro-encéphalographie (EEG). Il étudie actuellement le développement de l’attention visuelle en EEG à partir d’une technique de marquage en fréquence.

A terme, il envisage d’étudier les bases neurales qui sous-tendent les liens entre imagination et apprentissage.
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Marie Palu

Ingenieur-chercheur CEA

Diplômée du Cogmaster, Marie est ingénieure de recherche au sein de l’équipe depuis octobre 2016.

Elle coordonne et participe à l’organisation de l’ensemble des études bébés et enfants du NeurokidsLab.

Elle travaille principalement sur le projet européen BABYLEARN : « les mécanismes de l’apprentissage chez le nourrisson : Statistiques, règles et symboles. Etudes en Neuroimagerie ».
Elle contribue également au site du laboratoire UNICOG et rédige les newsletters afin de vous informer des dernières études réalisées au NeurokidsLab.

Ergothérapeute de formation, elle a travaillé environ 15 ans avec des enfants présentant des troubles des apprentissages (dyslexie, dyspraxie, TDAH…). Elle s’est ensuite tournée vers la recherche en sciences cognitives, en particulier dans le domaine du développement cognitif typique et atypique et des applications des sciences cognitives à l’éducation.
Elle est par ailleurs membre active de l’association de vulgarisation des sciences cognitives Cognijunior.
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Séverine DESMIDT

Ingénieur-chercheur

Diplômée du master « traitement du Signal et des Images en Médecine », Séverine est depuis septembre 2019 ingénieure support en analyse de données au sein de l’équipe.


Elle coordonne et participe à l’organisation des études IRM portant sur la neuro-éducation chez les enfants et les études IRM chez le bébé.
Manipulatrice en radiologie de formation depuis 2006, elle a notamment travaillé 10 ans au sein du laboratoire UNIACT de NeuroSpin dans lequel elle a découvert le traitement d’images.
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Chanel VALERA-DIAZ

Assistante de recherche


Après avoir effectué un master en psychologie du développement de l’enfant à l’université Paris Descartes, Chanel est maintenant assistante de recherche au sein du NeuroKidsLab.





Elle participe au recrutement des bébés et des familles et à l’organisation des RDVs. Elle est impliquée dans le projet Babylearn, projet de recherche sur les mécanismes neuraux des apprentissages chez les nourrissons, en utilisant les techniques d’électroencéphalographie (EEG) et de magnétoencéphalographie (MEG).

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