Mon Cerveau à l'école

Quelques éléments de sciences cognitives pour les enseignants et les parents

La dyscalculie n’est pas une fatalité

Que la dyscalculie soit causée par un dysfonctionnement cérébral ne rend pas inutiles les tentatives de remédiation : les effets du troubles peuvent en fait être efficacement réduits par une prise en charge adéquate.
En effet, le fonctionnement et la structure du cerveau ne sont pas entièrement déterminés par des facteurs génétiques, mais aussi par l’influence de l’environnement.
Les études des dernières années ont montré l’impressionnante plasticité cérébrale.

Une aide supplémentaire

Les enfants dyscalculiques ont besoin d’une aide supplémentaire dans leur apprentissage des nombres et du calcul. De récentes études ayant suggéré que leurs difficultés en mathématiques pourraient résulter d’un problème de compréhension de la signification des nombres (cf. Les bases cérébrales de la dyscalculie [lien interne]) ou de mémoire verbale, la meilleure méthode de remédiation est probablement d’identifier les régions qui portent les difficultés de l’enfant et d’intervenir en particulier sur elles.

  • Dans le cadre de difficultés du système numérique principal, il peut ainsi être utile de renforcer  la compréhension des quantités, ainsi que le lien entre les symboles et les quantités qu’ils représentent ;
  • Pour des difficultés liées plus spécifiquement à la mémoire verbale, une intervention ?? sera plus adaptée.

Des stratégies dans un avenir proche

Des stratégies de réhabilitation formellement testées par la recherche pour leur pertinence et leur efficacité dans les différents types de dyscalculie devraient apparaître dans les prochaines années.

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